Mots-clés : végétaux
La forêt tropicale est vitale pour notre planète : elle empêche l'érosion du sol et garde notre air pur en recyclant les gaz contribuant à l'effet de serre ! Elle abrite aussi plus de la moitié des espèces animales et végétales du monde entier ! Au cours du XXe siècle, une grande partie de sa superficie a disparu. Cette richesse irremplaçable continue malheureusement à être détruite...
Les effets désastreux des coupes: Lorsqu'on coupe des arbres en arrachant leurs racines, la terre s'érode. Le climat change. Son défrichement détruit les habitats des animaux. En un siècle, 90 tribus amazoniennes et beaucoup d'espèces de plante set d'animaux ont disparu.
Un problème mondial: La forêt tropicale asiatique est la plus en danger. En Inde, notamment, où disparaissent le calao (un grand oiseau au bec énorme) et la magnifique panthère nébuleuse. L'Indonésie a perdu 10 millions d'hectares de forêt dans les dernières années à cause des incendies. Les coupes de bois illégales ont provoqué la destruction de l'habitat de l'orang-outan. La Papouasie Nouvelle-Guinée a presque déjà perdu la moitié de la surface de sa forêt qui abrite la plus grande variété d'espèces de plantes. En Afrique, 4 millions d'hectares de forêt sont détruites chaque année, même si l'habitat du gorille de montagne a été épargné au Congo. Un danger menace la plus grande forêt tropicale au Brésil, l'Amazonie : la construction prévue de 7 500 km de routes à travers le bassin amazonien. En Equateur, une campagne est lancée pour stopper la construction d'un pipeline d'hydrocarbure qui traverserait la forêt. Dans le même temps, de nombreuses espèces de plantes et d'animaux meurent chaque jour à cause de la déforestation. Certaines ont disparus avant même que l'homme ait pu les étudier. Et pourtant, la forêt tropicale nous fournit des plantes qui peuvent traiter certains cancers ou des maladies liées au sida !
Une meilleure exploitation: La protection de la forêt ne peut pas se faire sans l'appui des populations locales. Un projet international a élaboré un programme qui tient compte de leurs besoins, en prévoyant notamment la réutilisation de terres abandonnées, l'amélioration des terres agricoles existantes et la plantation d'essences d'arbres à croissance rapides. Sans argent, la forêt tropicale ne peut-être sauvée. Hors, elle est implantée principalement dans des pays en voie de développement. Ces pays utilisent souvent les prêts internationaux pour financer les industrie d'exportation, notamment le commerce de bois. Les États-Unis ont proposé une solution : le prêteur oublie la dette tant que l'emprunteur est d'accord pour protéger la forêt. Si avec tout ça, ils ne veulent toujours pas ...!
Des projets pour la protéger: Sur l'ensemble du territoire de Belize, un programme dont le but est de créer des réserves naturelles à été élaboré. Ces réserves seront reliées les unes aux autres, mais rattachés à celles existant dans toute l'Amérique centrale. La forêt du Jaguar ( El Tigre en espagnol) et la réserve Fireburn vont être réunies par un couloir d'arbres permettant à la faune de passer d'une forêt à l'autre sans danger. Pour que ce projet aboutisse, il faut acquérir des terres privées et empêcher les coupes de bois illégales en posant des barrières sur les routes. Les défenseurs du projet mènent aussi des actions dans les écoles pour sensibiliser les enfants à la protection de la nature et leur montrer que la forêt, ce n'est pas que des arbres.
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J'ai crée "Petite planète durable" quand j'avais 12 ans pour montrer que notre planète a besoin de nous !
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Sauvons la forêt tropicale !... pour protéger notre planèteCommentaires← Re:
Il y a eu un reportage sur la 5, un acteur avec des scientifiques partaient au Brésil pour sensibiliser les habitants à ne pas détruire la forêt. Dans le reportage, on les voyaient - les habitants- défricher la forêt en provoquant des incendies. Du coup, c'était rapide et ils gagnaient des terres pour leur agriculture. Ils devraient organiser la forêt en deux parties, une partie pour les habitants, ils auraient le droit de couper les arbres mais en échange, ils en replanteraient, et cette première partie serait géreé par des gardes forestiers - ça pourra leur donner du travail pour vivre...- La deuxième partie pourrait être classée comme réserve naturelle ou quelque chose du genre ( c'est quand même la plus grande forêt tropicale du monde !!) et elle serait préservée.
← Re: Re:
Oui, c'est sans doute une idée à creuser. Tout ça pour dire qu'effectivement, anis, tu l'as compris, ce n'est sans doute pas aussi simple.
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Voici un texte d'un évêque anglican: Encore jeune et libre, mon imagination était sans limite et je rêvais de changer le monde. Tu as raison, arrêtons de repercher aux pays moins développé des efforts, car le notre n'est pas le plus parfait !
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Bravo jeune fille ! Mais arrêter ?
← Re: Re: Re: Re: Re: Re:
Bonjour Anis,
← Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:
Cet un livre que l'on m'a offert, donc je préfère le garder. Vu que c'est un cadeau, je ne peux pas vous informer sur le lieu de vente du livre, juste qu'il vient de "First Editions".
← Re: Ados bien dans leur peau
Merci, Anis, d'avoir répondu à mon commentaire. Malheureusement, First Editions ne publie plus cet ouvrage et il est donc introuvable dans les librairies! Si jamais tu tombes sur quelqu'un qui a une copie, fais moi signe s'il te plaît. Merci d'avance! Kombo
← promenons nous dans les bois...
salut toi,
← Re: promenons nous dans les bois...
Et me voilà à nouveau pleurant comme une madeleine devant mon clavier... L'argent de l'exploitation industrielle de la forêt équatoriale, je l'ai vu de très prés. De trop près. Et les ravages que peut faire l'appât du gain aussi. Mais également les tentatives d'hommes et femmes de là-bas pour endiguer le massacre. Parce que tous les africains ne sont pas, soit des ignorants, soit des sales types corrompus. L'article me parait irréprochable quand il s'agit de parler de la coupe et des non-retombées financières. Je crois bien que, comme partout dans le monde, les bakas sont exploités simplement parce qu'ils ont un mode de vie qui les rend incapables de se défendre. Parce qu'ils sont "faibles" (d'un certain point de vue et par rapport à une certaine "jungle"). Pas parce qu'ils sont bakas !!! Il y a très exactement 10 jours, je discutais avec un ami camerounais de ce problème de l'exploitation forestière. Cet ami là n'est pas baka (est du cameroun) mais bassa : les bassas font partie de ces fameux bantous (qui sont un peu plus qu'une "ethnie", même wikipedia le sait). Ils vivent de l'autre côté, entre la capitale yaoundé et le port de douala. Je ne vais pas continuer sur les autres habitants des forêts équatoriales. J'ai bien peur qu'à l'heure qu'il est ils soient de toute façon tous en train de crever et de voir leurs filles violées... bantous ou pas. Excuse-moi, anis, je ne suis pas sûre qu'il soit judicieux d'étaler tout ça ici.
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jo,
← Re: Re: Re: promenons nous dans les bois...
Si, ce soir je pleure à nouveau.
Lien croisé"il faut cultiver notre forêt" ;) - Alcool, tabac, drogues et dépendan : " Ché pas si tu connais, mais je vais souvent sur ce site: http://petiteplanetedurable.viablo [...] -tropicale ---------------"
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fouilles écologiques |
Bonjour anis !
Moi c'est Jo :-)
Je te propose quelques informations supplémentaires sur certains problèmes de la forêt équatoriale que je connais un (tout petit) peu.
En effet, on a tendance à penser que la première cause de déforestation est l'exploitation industrielle du bois :
Or, même si, évidemment, cette cause n'est pas négligeable du tout, dans les pays d'Afrique Centrale que je connais, la première cause de la déforestation n'est pas industrielle mais domestique : autour des grandes agglomérations, les habitants coupent du bois pour faire la cuisine.
Parce qu'ils n'ont pas le gaz ni l'électricité, leur seul moyen de cuisson est le bois :
Ce bois peut être coupé à la machette, comme celui-ci :
Ou à la tronçonneuse, comme celui-là :
Dans tous les cas, ce sont des millions de mamans qui utilisent chaque jour des montagnes de bois pour faire à manger à leurs enfants.
Comme toutes les mamans du monde...
Peut-être des gens ont-ils planché sur ce problème et envisagé/proposé/mis en oeuvre des solutions. Je ne sais pas.